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Photo du rédacteurSolène

"Ça (tome 1)" : le début d'une horreur sans nom

Bonsoir les chatons !


Elle s’est fait attendre, mais elle est enfin là : la critique d’Halloween !

Je m’excuse pour cet énorme retard, j’ai eu beaucoup de préoccupations, j’ai monté un projet professionnel, j’ai repris mon travail saisonnier…

Quoiqu’il en soit, aujourd’hui on se retrouve pour enfin parler du classique de l’horreur de Stephen King : Ça (tome 1).

Enfants, leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du "Club des ratés", comme ils se désignaient, ont été confrontés à l'horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égoûts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans...

Vingt-sept ans plus tard, l'appel de l'un d'entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l'horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité. Entre le passé et le présent, l'enfance et l'âge adulte, l'oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l'auteur de Shining nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec l'une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes.


 

Avant de lire le roman original, je n’avais vu que les adaptations cinématographiques, avec le téléfilm de 1990 et les deux films récents de 2017 et 2019.

La première chose qui m’a donc frappée quand j’ai commencé le livre, c’est de constater immédiatement que la structure de celui-ci est totalement différente des derniers films sortis. Là où l’histoire est coupée en deux dans les films avec l’enfance du club des Ratés dans le premier volet et leur vie d’adultes dans le second, le livre, lui, oscille en permanence entre le passé et le présent, en alternant les passages de l’enfance et de l’âge adulte de nos héros. Le tome 2 est donc, j’imagine, juste la suite du 1, avec la même structure narrative, pour éviter de faire un seul et même gros pavé.

NB. Après avoir fini le 1, je n’ai pas enchaîné tout de suite sur le 2, j’avais besoin d’une pause avec l’histoire et de lire autre chose entre temps.

Je parlais à l’instant de la construction du livre, qui alterne entre les événements qui se sont déroulés dans le passé (donc l’enfance des protagonistes) et ceux qui se déroulent dans leur présent (quand ils sont adultes). J’ai trouvé que ce jeu de ping-pong était impeccablement réussi. On est ballotté entre deux époques, mais sans jamais se perdre. Souvent, les personnages se remémorent des souvenirs ; et voilà une transition toute trouvée et exploitée intelligemment pour nous plonger dans ce souvenir au moment où celui-ci a eu lieu. L’alternance entre les deux lignes temporelles est maîtrisé à la perfection, aidée par la typographie (un texte en italique pour bien distinguer les pensées ou les changements d’époques, etc.)

J’ai retenu par exemple un passage où un personnage se remémore un souvenir, la phrase reste en suspens sans ponctuation, le chapitre change et la phrase continue, mais cette fois on est dans le passé, au moment où l’action s’est déroulée. Puis l’histoire se poursuit, toujours dans le passé (mais donc dans le présent des enfants).

 

« C’est en pensant à tout cela qu’elle avait pris son gant de toilette, qu’elle s’était inclinée sur le lavabo pour s’asperger d’eau et que la voix


2


était sortie du siphon, comme un murmure "Aide-moi..."

Beverly sursauta et laissa tomber le gant sur le sol. »


 

Concernant mon ressenti lors de ma lecture, je dois dire que le style de Stephen King est toujours efficace et les histoires qu’il invente effrayantes. Cependant, Ça ne m’a autant marquée que Shining, qui à l’époque m’avait angoissée quand je l’avais lu.


Comme je me base sur ce que je connais de cette œuvre via les films, je suis contente de découvrir plus de détails qui ne sont pas mentionnés dans les films, et de constater que certaines choses sont différentes dans le livre. En revanche, grâce aux films, j’ai le visage des acteurs enfants et adultes dans la tête (et du clown aussi… 😅) ; je me représente donc très bien les personnages visuellement et physiquement quand on passe du passé au présent, et vice versa, ce qui m’a aidée à me sentir investie dans leurs aventures.


J'ai tout de même hâte de lire le tome 2 avant de savoir comment tout ceci se termine et avoir sans doute une explication plus fournie sur l'origine de Ça, car la fin du 2ème film ne m'avait pas convaincue...


Solène

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